L’usine PREGA de Labège livre des voiles en béton matricé sur-mesure pour la pile de pont du terminus de la ligne B du métro toulousain

L’usine PREGA de Labège vient de préfabriquer 12 voiles en béton matricé sur-mesure pour habiller l’escalier de la dernière pile de pont du nouveau terminus de la ligne B du métro de Toulouse.

Aucun habitant du Sud-Est toulousain ne peut ignorer les travaux en cours pour le prolongement des lignes B et C du métro. Parmi les nombreux aspects de ce chantier d’envergure figure la création de deux nouvelles stations sur la ligne B, celles du Parc du Canal et de Labège Madron. C’est cette dernière station qui deviendra, lors de sa mise en service prévue pour 2027, le nouveau terminus de la ligne, au sud. Elle permettra, en plus, la connexion avec la ligne C.

Si la ligne B compte une partie enterrée, ses derniers kilomètres se font sur un viaduc aérien. Sa toute dernière pile comprend un escalier qui conduit au sommet. « L’architecte du projet souhaitait que cet escalier soit habillé et donc coffrer intégralement la pile de pont et son escalier avec des voiles de béton décoratif en pose évasée », explique Julien Caldato, directeur de l’usine PREGA de Labège, mandatée par la société Demathieu Bard pour cette opération particulière. « Le besoin architectural nous a conduit à mettre en œuvre de la préfabrication d’éléments sur-mesure, mêlant sur un même voile du béton lisse et du béton matricé, imprimé à l’envers du décor, avec des détails complexes », détaille Julien Caldato. Pour y parvenir, l’usine a déployé tout son savoir-faire en matière de coffrages afin d’obtenir des produits avec des formes spécifiques, capables d’être assemblés facilement sur le chantier. Ce sont ainsi 12 voiles de béton, tous différents les uns des autres, qui ont été coulés, couvrant une superficie totale de 223 m². Les voiles plus importants mesurent jusqu’à 9 mètres de haut.

Cette opération, qui s’est déroulée au cours du mois d’octobre 2024, a nécessité trois semaines de production. Elle s’est conclue par la livraison de ces éléments sur place, une opération délicate en raison de leur taille et de leur poids, mais rapide en raison de la localisation de l’usine PREGA de Labège, à moins d’un kilomètre de ce futur terminus de la ligne B du métro toulousain.