PREGA préfabrique et livre 91 poutres de 20 tonnes pour un ouvrage d’art à Machecoul

Bouygues Construction a mandaté l’usine PREGA de Normandie pour la production et la livraison des poutres en béton armé désactivé monumentales d’un nouveau pont situé sur la commune de Machecoul, en Loire-Atlantique. Un chantier qui a nécessité une maîtrise opérationnelle du premier au dernier jour.

A Machecoul, commune de Loire-Atlantique située à 40 km au sud-ouest de Nantes, le tablier du nouveau pont se compose précisément de 91 poutres de 20 tonnes, toutes préfabriquées puis livrées sur place par l’usine PREGA de Normandie.

Au-delà de leur poids, ces poutres impressionnent par leurs dimensions, leur forme et leur composition. Elles mesurent 20 mètres de long, sont en forme de T inversé, cintrées dans le sens longitudinal et le béton armé avec lequel elles ont été produites a été désactivé afin d’assurer les reprises de bétonnage. Pour être complètes, elles comprennent également des réservations traversantes positionnées de manière oblique, qui sont destinées à accueillir des barres avant que le béton soit coulé par-dessus.

Avant d’en arriver là, l’usine PREGA de Normandie s’est donc chargée de la préfabrication de ces poutres, sur une période continue de 45 jours. Tout au long de ce process de production, l’entreprise a garanti une maîtrise opérationnelle totale à Bouygues Construction, qui l’avait mandatée sur ce chantier. Grâce à une parfaite communication entre tous les interlocuteurs, cette opération s’est déroulée sans aucun souci et dans les délais.

Après la fabrication, il fallait encore livrer ces éléments monumentaux sur le site. « Nous avons d’abord stocké l’ensemble de l’ouvrage, en amont du début de la pose, puis l’avons livré sur une période courte, en convoi exceptionnel en raison de la taille des ouvrages », explique Mickaël Carvalho, directeur de l’usine PREGA de Normandie. Pour y parvenir, deux séquences de 9 jours ont été nécessaires, avec 7 camions mobilisés par jour pour rejoindre Machecoul depuis l’usine de Normandie. Un trajet de plus de 420 kilomètres qui s’est finalement déroulé sans encombre.